SARA 2023 : La Coopcavica propose 2 cycles de son Maïs hybride pour faire face à l'insécurité alimentaire et appelle à l'aide face au changement climatique
La Coopérative avec Conseil D'Administration du Vivrier et du Cajou (Coopcavica) a participé au Salon International de L' Agriculture et des Ressources Animales d'Abidjan (SARA édition 6). Spécialisée dans la production et collecte du Cajou, cette fois-ci ; c'est un maïs hybride qu'elle a présenté aux participants venus de tous les horizons du monde entier.
"Nous sommes à notre troisième participation au SARA. Les deux premières fois nous y étions pour afficher notre mérite dans le secteur du Cajou. Aujourd'hui nous avons été là avec du maïs hybride dans notre valise. C'est une occasion que nous saluons. Car ce programme nous permettra de mettre plusieurs jeunes hommes et jeunes filles en activité" a déclaré d'entrée El Hadj Konaté Arouna, Président du Conseil D'Administration de la Coopcavica face à la presse.
Parlant de la qualité de cette spéculation, le PCA de la Coopcavica a laissé entendre " qu'avec un seul hectare de production l'on peut faire un bénéfice net de 500 000 f ( cinq cent milles Francs) CFA ou même plus. Imaginez donc qu'un jeune se fixe l'objectif de 4 à 5 hectares. Ce sont des millions à gagner sans dégager trop d'énergie, puisque c'est une Agriculture modernisée.
Prenons 2 millions à gagner sur 5 hectares entre 4 et 5 mois de l'année. Vous avez les 2 millions qui peuvent vous permettre de commencer un petit commerce. Cela are force donc votre porte feuille économique.On n'a pas besoin d'aller sur l'eau pour aller se sacrifier. Donc je voudrais que la jeunesse vienne vers l'information. Ici il n'y a pas d'exception, c'est vrai on demande d'abord que tu adhère à la coopérative, mais la coopérative est pour tous les ivoiriens " a-t-il ajouté.
Et pour aider de nombreux jeunes à retourner à la terre, le Chevalier de l'ordre du mérite agricole du SARA 2017 espère l'aide de l'État et aussi des partenaires internationaux.
" Quand on dit à l'État de nous aider, il y un adage qui le dit : « au lieu d'apprendre quelqu'un à manger du poisson, il faut lui apprendre à pêcher le poisson ». Il s'agit pas de l'argent en espèce que nous demandons avec l'État. Mais des machines pour toute la chaîne agricole. Il faut que l'État arrive à mettre des machines à notre disposition, subventionner les engrais pour réduire ses coûts à nos paysans. Même aussi les semences. Parce que cette année par exemple nous avons labourés à 40 000 l'hectare. imaginez avec le soutien de l'État qui nous met des machines à la disposition, on peut même labourer à 20 milles, 25 milles francs, c'est le soutien qu'on demande ! Ça peut permettre au producteur d'avoir encore un autre rendement à ce qu'il produit, avoir un bénéfice sur ce qu'il produit " fait il remarqué.
Avant de démontrer qu' avec le changement climatique l'on peut aller même à deux cycles en 12 mois. Soit avril, mai et juin pour un premier cycle et juillet, août et septembre pour un second cycle.
" C'est vrai on ne maîtrise plus les saisons, mais avec l'avantage de cette semence on a la possibilité de cultiver deux (02) fois dans l'année. Donc du coup, la première partie déjà avec le changement climatique, quelqu'un qui veut faire, c'est-à-dire à partir d'avril, Mai, Juin on peut commencer à cultiver jusqu'en juin on peut récolter et ressemer encore la même semence en août. Donc, face au changement climatique et à l'insécurité alimentaire mondiale, si nous sommes aidés avec des machines de production, de récoltes et aussi transformation les jeunes seront sérieusement occupés et pourraient croire à un devenir meilleur" dit - il.
Un appui considérable au secteur agricole pourrait occuper de nombreux désespérés. Toutefois, le SARA 2023 était une réussite.
Ange Salomon |