COULEUR SARA 2023 : Les Acteurs de la filière cajou heureux de présenter la mise en place et le plan d'action de l'organisation inter-profession
La filière cajou, même si elle rencontre des difficultés ces dernières années mais a fait un beau printemps depuis les années 2003 jusqu'à ce jour.
Au Salon International de L'agriculture et des Ressources Animales d'Abidjan édition (06), Nous ( Imagedafrique.com, ivoire merveille et santé FM avons rencontrés les responsables de l'OIA ( l'Organisation Interprofessionnelle Agricole de la la filière anacarde).
Dans cet élément, les responsables nous donnerons plus de détails sur la filière.
Médias : Bonjour monsieur
Vous allez vous présenter.
- Moi c'est monsieur Koné Djakaridja vice-président OIA. L'OIA c'est l'interprofessionnelle de l'anacarde qui est composée de quatre (04) familles. La famille des producteurs, des acheteurs, des transformateurs et des transporteurs.
Médias : Et nous vous recevons donc sur ce plateau, c'est bien entendu dans le cadre de SARA ( Salon de l'Agriculture et des Ressources Animales) Édition 2023. C'est une joie pour nous de vous recevoir et bien entendu, qu'est-ce que vous êtes venus faire exactement au SARA ?
_ Nous sommes venus au SARA, nous avons déjà notre stand ici. Nous sommes venus présenter ce que veut dire L'OIA pour permettre à beaucoup de personnes de connaître véritablement L'OIA. Parceque bien avant le SARA, il y avait les différents collèges qui n'étaient pas ensemble. C'est notre première participation à un tel événement comme ça en tant qu'OIA. Quand les gens viennen visiter notre stand, nous avons les prospectuces que nous leur donnons expliquant notre vision. Le collège des producteurs est dirigé par monsieur Soro Bêh et le collège des affaires est dirigé par moi-même monsieur Djakaridja, le collège des des transformateurs qui est dirigé par Loukman et le collège des exportateurs qui dirigé par M.Alex. Donc du coup, c'est l'ensemble de ces collèges qui forme L'OIA. Et à la tête il y a un chef de projet qui est monsieur Soro Bêh, par ailleurs le président et qui est suivi par trois (03)) vices-présidents dont auxquels je fais parti. Il était tout à fait normal que nous puissions avoir notre stand ici pour vraiment expliquer aux gens que dorénavant les acteurs du cajou parlent d'une seule voix et c'est L'OIA anacarde. Et nous avons même intérêt. Le président de la République dit souvent l'intérêt des producteurs dépend de l'intérêt des opérateurs économiques et aujourd'hui on parle d'une seule voix. Il était normal qu'on puisse expliquer aux gens qu'on fait chemin ensemble.
Médias : L'anacarde à forcément changé quelque chose dans l'économie de la Côte d'Ivoire, c'est quoi ?
_ L'anacarde à changé beaucoup de choses dans l'économie de Côte d'Ivoire. Je le dis en terme de production d'abord, quand tu vas au bors-champ, je me souviens un peu nous qui sommes dans la filière il y a un peu longtemps de cela. Quand l'anacarde a commencé à émerger, on ne voit plus les maisons en paille dans les villages, même au village on voit des motos , des tricycles, on voit que les gens sont très contents. Ils ont l'énergie solaire, ils suivent les médias depuis les villages et campements. Ils boivent l'eau glacée. Les gens arrivent à atteindre les deux bouts grâce à l'anacarde. Et quand on vient maintenant en ville ça crée beaucoup d'emplois. En ce qui concerne l'achat, un acheteur peut employer beaucoup de personnes, que ce soit des pisteurs qui traitent directement avec le producteur et qui remonte à son encadreur, à son tour envoie à l'usine ou soit à l'exportation. Vraiment ça générer beaucoup d'emplois et beaucoup de choses d'intérêts indirectes comme dans le transport, la restauration, les fluidites bancaires, le marché de la mode etc .
Médias : Avez-vous un mot pour terminer ?
_ Je tenais déjà à remercier les et les autres, et j'ai à côté de moi le secrétaire général de L'OIA qui faisait aussi partie du collège des producteurs et aujourd'hui qui est à la tête du secrétariat général et vraiment on a un secrétaire dynamique qui donne tout son possible pour faire avancer L'OIA.
Médias : Le secrétaire général c'est le moteur quand on doit parler de véhicule. Donc c'est le moteur diesel, c'est un moteur qui pèse lourd dans le schéma. Parlant d'épanouissement économique à partir de votre filière ? Surtout nous qui sommes pas dans dans la filière, à côté c'est quoi on peut gagner avec vous ?
_ Je suis monsieur Coulibaly Inza, je suis le secrétaire général de l'interprofessionnelle anacarde Côte d'Ivoire, qu'on appelle OIA anacarde. Vous savez c'est un travail d'équipe. Le moteur, quand tu le déposes seul, il ne sert à rien. Donc, il faut une carrosserie, il faut des fauteuils, il faut des volants, il faut même booster pour qu'on aye un succès. Donc dans ce travail c'est un travail collégial. C'est pourquoi l'interprofessionnelle est sur place. Et dans l'interprofessionnelle, comme je l'ai dit c'est un tout. Vous allez voir des producteurs, vous allez voir des acheteurs, vous allez voir des transformateurs, vous allez voir des exportateurs. C'est tout cet ensemble là qui travaille en synergie pour nous permettre d'atteindre les objectifs qui nous sont assignés. Et le premier élément de garde, c'est le bien-être des producteurs. Et le bien-être des producteurs on l'a définit à travers la stratégie du gouvernement, l'élément transformation qui est la finalité. A travers cette finalité tous ces maillons de la de chaîne, tous ceux qui interviennent, aussi bien acheteurs, communicateurs et consommateurs pourraient trouver leur épanouissement économique.
Médias : Alors comme vous l'avez signifiez, de façon pratique, quel est l'avantage pour la population surtout que votre organisation n'est pas seulement pour l' épanouissement du secteur de l'agriculture?
_ Déjà quand on dit l'épanouissement du producteur, c'est qu'on a une prime de rémunérateur. La prime de rémunérateur, c'est ce qu'on fait, le prix est définie sur le marché international. Comme on le dit toujours, c'est la loi de l'offre et de la demande. Et pour pouvoir influencer cette offre et demande, aujourd'hui le gouvernement a une stratégie d'accentuer et d'accroître la transformation de la noix sur place. Donc si la noix est suffisamment transformée sur place et une bonne partie est consommée sur place, vous allez voir que l'offre mondiale en terme de noix brut venant de chez nous va diminuer. Donc ça permettra aux producteurs d'être mieux rémunérés, ça permettra à tous les acteurs de la chaîne de profiter.
Médias : En un mot, vous êtes contents d'être au SARA ?
_ Nous sommes très contents d'être au SARA, parce que ça donne la possibilité à L'OIA de vulgariser ce que c'est que l'anacarde et les produits de l'anacarde.
Médias : Et merci donc à qui ?
_ Merci au Ministre de l'agriculture, merci au Président de la République, merci à tous ceux qui ont permis au SARA de voir le jour et y compris déjà notre président monsieur Soro Bêh qui est le président du conseil d'administration, à tous les vices-présidents et à tous les collaborateurs qui sont présents. Merci aussi à la presse.
Tuo Tchang & Staky Morofée
Pour imagedafrique.com et Ivoire Merveille et santé FM. |